Historique

 

1990

Création du bureau d’Etudes par Claude Hauss et Véronique Chagniot, Ingénieurs INSA spécialisés en structures et génie parasismique.
En 1990 l’informatique des bureaux d’étude en était à ses premiers balbutiements, internet et le téléphone mobile n’existaient pas, le tableur était encore très peu répandu. Les ingénieurs calculaient avec la calculatrice programmable HP-41 déjà très efficace, les plans étaient en général réalisés manuellement sur des planches à dessin, à l’encre sur du calque, et leur reprographie se faisait par tirage à l’ammoniac. La photocopie couleur, le scanner feuille à feuille et les imprimantes laser étaient des objets très lents, de faible qualité et onéreux. Dès sa création le Bet Hauss a cependant opté pour la réalisation de l‘intégralité de ses plans par les moyens informatiques, y compris les plans d’armatures, ce qui en fait un pionnier en France. Il a pour cela développé ses propres méthodes et ses outils de calcul dédiés. Ainsi, il n’y a jamais eu de planche à dessin dans nos bureaux, à une époque où celles-ci était encore très répandues. Le traçage des plans se faisait sur traceur mécanique à plumes, un outil capricieux, bruyant et très lent. Les « charrettes » devaient être soigneusement anticipées, et les plans en général imprimés la nuit.

De cette époque héroïque nous retenons aussi l’investissement important que nécessitait un tel mode de production, notamment aux Antilles. Au point qu’une société débutante ne pouvait s’offrir d’emblée tous les outils nécessaires. La solution employée était donc le 2x8 : pour partager ordinateur et clé de licence logicielle, l’unique poste de travail de DAO des débuts était partagé entre les deux associés : l’un l’utilisait le jour, l’autre la nuit !


La création du bureau d’études suit de quelques mois le passage du cyclone Hugo de septembre 1989. Les investisseurs ont fui la Guadeloupe momentanément défigurée, et la situation du marché de la construction, principalement préoccupé par les réparations de toitures, de second œuvre et de réseaux est peu propice à un bureau d’études de structures. Cependant, les circonstances ont pu faire bénéficier le Bureau d’Etudes de sa première commande publique importante. Malheureusement, au cours des études, un changement ministériel  remet en cause l’existence même du projet, qui se trouve arrêté pour plusieurs mois, mais sera finalement confirmé.


1991

Le BET procède à ses premières embauches, et à l’installation d’un petit parc informatique en réseau, ce qui était encore rare à cette époque.


1995

En 1995 il est l’auteur du premier renforcement parasismique en Guadeloupe : les laboratoires de l’INRA à Petit-Bourg.


1997

Le BET adopte un mode de production radicalement novateur en introduisant un système de CAO (Conception Assistée par Ordinateur), intégrant calcul scientifique, simulations de comportement dynamique, et conception de plans en 3 dimensions. A partir de cette date l’ensemble des projets est conçu, modélisé et dessiné en 3D. Cette innovation nécessite également un basculement vers un autre système d’exploitation et d’autres postes informatiques.

Afin de ne pas risquer de blocage, chaque collaborateur  dispose pendant 12 mois, en parallèle sur son bureau, des deux types de postes : l’ancien et le nouveau, de façon à assurer une transition sans perte de production. L’ensemble des postes est relié par un réseau, et les dossiers sont centralisés.


1999

Le BET HAUSS est le premier BET en Guadeloupe à obtenir la qualification OPQIBI « études de structures béton complexes ».


Il réalise le premier diagnostic sismique approfondi de grands bâtiments : ceux du CHU de Pointe-à-Pitre.


Participation au groupe de travail de l’AFPS « construction parasismique des maisons individuelles aux Antilles » et à la rédaction du guide CP-MI Antilles.
Mise en ligne de notre premier site internet.


2000

Le BET HAUSS adopte un plan qualité interne formalisé.


Réorganisation juridique et transformation en SARL de l’activité auparavant exercée en profession libérale d’ingénieur-conseil.


2002

Le BET s’installe dans des nouveaux locaux en dehors de la zone industrielle. A cette occasion il est procédé à une importante modernisation des moyens informatiques, avec  notamment l’installation d’un serveur central et de sauvegardes automatisées.


2005

Premier renforcement opérationnel d’ampleur : le Lycée du Lamentin en Guadeloupe.


2006

Création du groupe de travail de l’AFPS « diagnostics post-sismiques d’urgence ».


Premiers diagnostics de vulnérabilité sismique d’ampleur : les quartiers de Raizet et Grand-Camp aux Abymes, dans le cadre de l’ANRU (358 000 m²).


2008

Installation dans des nouveaux locaux, préalablement aménagés, et disposant d’un réseau ondulé,  d’un groupe électrogène, et d’une réserve de carburant.


2009

Installation de moyens de visio-conférence et d’un scanner grand format.


Premier diagnostic sismique approfondi en métropole, à Nice (88 000 m²).


2010

Numérisation des archives depuis 1990.


Direction de la mission AFPS-Ministère de l’Ecologie à Haïti, suite au séisme du 12 janvier, et premiers tests de grande ampleur de la méthode de diagnostic mise au point dans le cadre du groupe de travail « diagnostics post-sismiques d’urgence ».


2011

Renouvellement des qualifications OPQIBI pour 6 ans.


2015

Formation des premiers inspecteurs d’urgence en Guadeloupe, suite à la reconnaissance au niveau national du groupe de travail de l’AFPS « diagnostics post-sismiques d’urgence » , et à la signature d’une convention entre l’AFPS et la Sécurité Civile.


2017

Véronique CHAGNIOT obtient la qualification BIM à l’Ecole des Ponts-Paritech.


Renouvellement des qualifications OPQIBI pour 8 ans, et obtention les nouvelles qualifications « études sismiques complexes » et « analyse dynamique des structures ».


2023

Livraison du gymnase du Lycée Schoelcher, les plus grandes portées de poutres traditionnelles en béton armé aux Antilles.
Installation dans des nouveaux bureaux


2024

Livraison du restaurant du Lycée de Baimbrige, le plus grand porte-à-faux des Antilles.

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